La famille A3 se renouvelle : après le lancement de la 3ème génération en 2012 d’abord en 3 portes puis en Sportback, la gamme a également accueilli l’A3 tricorps en 2013, et maintenant le cabriolet, que voici. L’A3 cabriolet reste fidèle à la capote en toile, pas de toit rigide escamotable, mais change de profil : elle reprend le profil et les dimensions de l’A3 tricorps avec une poupe allongée et un couvre capote séparé. Lors de la manœuvre de décapotage, on voit d’ailleurs que le couvre capote seul bouge, tandis que le coffre reste fixe. Ce qui explique en partie en temps de décapotage ou capotage un peu long, quasiment 20 secondes, compensé en partie par la possibilité de capoter en roulant jusqu’à 50 km/h. Toujours au sujet de la capote, elle est toujours triple épaisseur en série, mais vous pouvez demander en option la capote acoustique pour 305 € : une option que nous vous recommandons pour les trajets autoroutiers.
Avec une longueur en hausse de presque 20 cm par rapport à la génération précédente, on aurait pu espérer une amélioration d’un point faible : les places arrière. Et autant le dire tout de suite, par rapport à la hausse du gabarit, on est déçu : les passagers arrière sont toujours mal installés, avec un dossiers trop vertical et un espace aux jambes toujours limité. En revanche, le coffre a progressé de 60 litres par rapport à l’A3 cabriolet précédente pour atteindre 320 dm3 en position capotée. Si vous décapotez, ce volume descend à 287 dm3, soit toujours en plus que la précédente génération capotée.
A l’avant, sans surprise, on trouve la même planche de bord que sur les autres A3 avec une qualité de présentation qui fait référence. On retrouve également le MMi avec molette tactile et les seules particularités du cabriolet viennent de deux interrupteurs : l’une pour manœuvrer la capote, l’autre pour baisser ou monter l’ensemble des vitres d’un seul coup.
A l’avant, l’A3 cabriolet propose la plupart des moteurs des autres A3, à l’exception du 1.2 TFSi de 105 ch. Il y aura même bientôt une S3 cabriolet. Notre modèle d’essai a droit pour sa part au 1.4 TFSi avec désactivation des cylindres, porté dans sa nouvelle mouture à 150 chevaux.
Contact et d’emblée on apprécie la discrétion du moteur, parfaite pour se balader cheveux au vent. Ce 1.4 offre une belle douceur d’utilisation et une bonne souplesse à bas régime grâce à un couple disponible très tôt. Il se montre ensuite linéaire et les performances sont correctes mais même s’il accepte de monter à 6000 tours, on ne peut pas parler de sportivité.
Du coup, la relative fermeté de notre voiture d’essai chaussée de roue de 18 pouces optionnelles gâchait partiellement l’esprit balade du reste. Si vous choisissez cette motorisation, restez en 17 pouces, la monte d’origine, et évitez le châssis sport. Cette A3 cabriolet est logiquement plus lourde que les modèles avec toit en dur : le surpoids atteint environ 80 kg. Elle est donc moins dynamique. Mais le comportement reste agréable, et a progressé par rapport à la précédente génération. Aucun souci sur les petites routes sinueuses de montagne ou bord de mer, mais nous vous conseillons le filet anti-remous en option à 395 € pour réduire les turbulences.
Ce qui nous amène au budget : l’A3 cabriolet débute à 31730 € et notre modèle coûte plus de 35000 € hors option. C’est cher, comme souvent chez Audi. Bonne nouvelle en revanche à l’utilisation avec des consommations très raisonnables pour la puissance : moins de 5 litres officiellement ! C’est l’un des points forts de ce moteur, avec la discrétion et la douceur d’utilisation. Et l’un des meilleurs choix possible pour aller avec ce cabriolet.
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