Essai Audi A1 2011

Audi A1 1.6 TDI 90 S-Tronic7 Ambiente

L’A1, c’est la citadine d’Audi, le plus petit modèle de la marque, concurrent des Polo ou Clio. Lancée en 2010, elle avait droit jusqu’ici à une seule motorisation diesel : le 1.6 l TDI de 105 ch. En voici une deuxième avec notre voiture d’essai, équipée du même bloc 1.6 TDI mais en 90 ch. Il est associé ici à la boîte S-Tronic à double embrayage et notre A1 est en finition Ambiente.

A l’avant, le conducteur peut régler siège et volant dans toutes les directions et trouver une bonne position de conduite. Grâce aux plastiques et aux assemblages remarquables pour la catégorie, la qualité de présentation est d’emblée la meilleure du segment. L’ambiance évite l’austérité grâce aux aérateurs ronds et une sellerie à carreaux. L’écran central s’ouvre et se ferme à la main.

Sur la route, notre A1 TDI se distingue par son bloc diesel plutôt discret, surtout pour la catégorie. Cette A1 n’est pas un foudre de guerre mais les 90 ch suffisent, y compris sur autoroute. Le point fort vient plutôt de la douceur d’utilisation, notamment grâce à la boîte S-Tronic. Côté châssis, la voiture est ferme assez dynamique mais les suspensions fermes dégradent le confort.

L’accès aux places arrière nécessite quelques contorsions puisque l’A1 n’existe qu’en 3 portes et qu’elle est assez basse. La banquette arrière ne peut accueillir que deux passagers, avec quelques rangements au milieu. L’habitabilité est moyenne surtout à cause de la garde au toit : même sans être grand, beaucoup toucheront de la tête à l’arrière. Quant aux vitres arrière, elles sont fixes.

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Ça va mieux dans le coffre qui affiche une contenance de 270 dm3, soit un bon score pour une citadine. C’est en tous cas bien meilleur que la Mini… Le plancher est modulable sur deux niveaux. En position haute, il permet d’obtenir un plancher plat avec les dossiers de banquette rabattus. A noter les feux supplémentaires, permettant d’être vu la nuit même lorsque le coffre est ouvert.

A part pour les places arrière, clairement un point faible de la voiture, l’A1 a de quoi séduire les amateurs de citadines chic. Le côté ferme ne fait que rappeler la Mini ou la DS3, de même que les tarifs. Notre version, en diesel d’entrée de gamme et finition intermédaire, coûte 20750 €. C’est extrêmement cher. Et à ce prix là, l’équipement est loin d’être complet.

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