A tous les béhèmistes convaincus, les porschistes de la première heure et les ferraristes invétérés, ces mots de Christophe Tinseau au saut du baquet de l’Audi R8 (2011) après un premier tour chrono sur le circuit du Mans : « on dirait une vraie propulsion! ». Le décor est planté. Fini l’éternel couplet le-quattro-c’est-bien-mais-ça-sous-vire. Avec le Coupé V10, Ingolsdtat offre le beurre et l’argent du beurre : l’efficacité des quatre roues motrices et le tempérament d’une authentique sportive.(Re)découvrez notre supertest de la toute première génération d’Audi R8 sur le circuit Bugatti du Mans en attendant de « supertester » la nouvelle !L’avis de Christophe Tinseau :Avec un chrono de 1’53″5 pour boucler le Bugatti, la R8 coiffe la Mercedes SLS sur le poteau et distance la Maserati Granturismo S de 4 secondes au tour! « En V8, la R8 manque de puissance et de sensations. Mais pas avec le V10! Avec 100 chevaux de plus, ça la rend beaucoup plus sympa à conduire. Le moteur a du couple, en plus, il n’est pas trop pointu. c’est vraiment top à conduire! » commente Christophe, pour qui la surprise provient aussi du comportement dynamique. « Le Quattro passe complètement inaperçu. La 911 à 4 roues motrices, est beaucoup plus sous-vireuse en comparaison. L’Audi a un bon train avant. Elle est vraiment typée propulsion. T’es obligé de doser sinon tu pars en survirage « . Il poursuit « c’est confortable et précis en direction. Peut-être même trop souple en suspension ». Car Christophe s’attendait à quelque chose de plus radical. « Il faudrait une boite plus rapide et des suspensions plus dures, là on aurait un engin diabolique ». La prochaine fois, promis, on lui réserve une R8 GT.Au chapitre des bémols, Christophe juge la boîte robotisée « trop lente, surtout par rapport à Ferrari ». Les freins en céramique de cette version d’essai ne lui laisseront pas, non plus, un souvenir mémorable. » La régularité des décélérations n’est pas géniale. Le grip du disque n’est pas régulier. Dans les virages serrés, ca va, mais au chemin aux boeufs, c’était parfois limite ». En matière de position de conduite, Christophe est conquis « Il y a zéro défaut au niveau de l’instrumentation. Et j’adore le mélange cuir et aluminium à l’intérieur. Le seul petit truc, c’est l’affichage du rapport engagé qui n’est pas écris assez gros. Sinon les palettes sont bien ergonomiques. Le levier est à l’envers, mais je ne m’en sers pas, je passe tout au volant ». Avant de conclure « C’est une auto qui va vite et le moteur qui pousse tout le temps. Tu passes le rapport supérieur, ça monte toujours. Il y a une sonorité exceptionnelle. Ca me rappelle mon V10 de LMS ».
A l’heure où la R8 fait peau neuve, on en profite pour replonger au Mans avec l’ancienne version… Histoire de patienter jusqu’au Supertest de la nouvelle!
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