Les aléas du calendrier ont fait coïncider le lancement de la nouvelle A4 avec l’affaire des moteurs truqués de Volkswagen qui, par ricochet, n’épargne pas la prestigieuse marque aux anneaux. Pas de chance si on y regarde de loin, comme le font trop de médias volontiers censeurs et déboulonneurs d’icône. Sauf que l’Audi, si elle accède bien au rang d’exemple à suivre pour l’ensemble de la planète automobile, s’est elle aussi tiré une balle dans le pied avec le logiciel espion. Si les enquêtes en cours doivent encore établir les responsabilités, il ne fait pas de doute que, comme tous les modèles très récents en vente actuellement, elle échappe a priori à toute suspicion. Homologuée Euro6, elle n’a pas besoin de ce fatal tour de passe-passe qui a rendu service aux diesels Euro5 vendus aux États-Unis, jusqu’à ce que la supercherie soit découverte. Partant d’une page blanche, la nouvelle A4, qui renouvelle tout à bord, a naturellement été projetée en fonction des critères les plus exigeants.
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