Au cours des 11 premiers mois de 2024, l’Arabie saoudite a procédé à l’exécution de plus de 100 ressortissants étrangers, dont 21 Pakistanais, dont beaucoup pour des infractions liées à la drogue. Cette tendance alarmante a déclenché des appels urgents de la part de la communauté internationale en faveur de réformes significatives en matière de droits humains dans le royaume. Cette année, l’Arabie saoudite a intensifié son recours à la peine capitale, administrant la peine de mort à plus de 100 ressortissants étrangers, dont 21 Pakistanais. Ce chiffre représente une multiplication par trois par rapport au total annuel des deux dernières années, avec 34 étrangers exécutés chaque année en 2022 et 2023. L’exécution de 100 étrangers par l’Arabie saoudite en 2024 a qualifié de « crise sans précédent » https://t.co/PiEgOK27sr — Metro (@MetroUK) 18 novembre 2024 Des informations de l’agence de presse française indiquent que la forte augmentation des exécutions concerne principalement cible les personnes reconnues coupables d’infractions liées à la drogue. L’agence de presse saoudienne a récemment rapporté l’exécution d’un citoyen yéménite pour trafic de drogue, reflétant l’évolution plus large du royaume vers des sanctions plus sévères pour les infractions liées aux stupéfiants.
Lire: L’Arabie saoudite exige un cessez-le-feu à Gaza et au Liban lors du sommet de la Ligue arabe. Des statistiques détaillées révèlent la diversité des nationalités des personnes exécutées : 21 Pakistanais, 20 Yéménites, 14 Syriens, 10 Nigérians, 9 Égyptiens, 8 Jordaniens et 7 Éthiopiens. Parmi les autres personnes exécutées figurent trois citoyens du Soudan, d’Inde et d’Afghanistan, avec des cas isolés impliquant des ressortissants du Sri Lanka, d’Érythrée et des Philippines. L’Arabie saoudite a exécuté 100 personnes entre début 2024 et le 15 juillet, a annoncé lundi l’Organisation européenne saoudienne des droits de l’homme (ESOHR). pic.twitter.com/1qJlcBepRd— Globe Eye News (@GlobeEyeNews) 17 juillet 2024 Cette augmentation significative des exécutions a suscité de sévères critiques de la part des organisations internationales de défense des droits humains. Ils soutiennent que de telles pratiques sapent les efforts simultanés de l’Arabie saoudite pour améliorer son image de destination accueillante pour les touristes et les investisseurs internationaux. Les défenseurs des droits humains appellent le gouvernement saoudien à revoir et à restreindre le recours à la peine de mort conformément aux normes mondiales en matière de droits humains.