Taille du texte Le constructeur automobile allemand Audi a annoncé mardi qu’un soumissionnaire potentiel pour son site de fabrication à Bruxelles s’était retiré, mettant fin aux espoirs que l’usine puisse être sauvée de la fermeture. Audi a annoncé plus tôt cette année son intention de fermer l’usine, qui emploie quelque 3 000 personnes et fabrique l’un des modèles de véhicules électriques haut de gamme de la marque. La fermeture de l’usine, prévue pour fin février, a provoqué de violentes protestations en Belgique et des grèves dans l’usine. « L’investisseur potentiel du secteur des véhicules utilitaires a retiré sa manifestation d’intérêt », a indiqué Audi dans un communiqué transmis à l’AFP. « Il n’y a pas d’investisseur potentiel pour le site, donc la recherche active d’investisseurs est terminée », a déclaré Audi, filiale de Volkswagen. Les négociations entre la direction et les syndicats sur un plan de licenciement devraient reprendre la semaine prochaine, a indiqué Audi. Cette fermeture intervient alors que Volkswagen envisage des fermetures d’usines sans précédent en Allemagne, alors que le géant de l’automobile cherche désespérément à réduire ses coûts. Le groupe Volkswagen, composé de 10 marques et qui emploie plus de 680 000 personnes dans le monde, a été durement touché par la concurrence croissante sur un marché clé en Chine, en particulier dans le secteur des voitures électriques. La menace qui pèse sur les sites de production s’est heurtée à une opposition farouche de la part des syndicats allemands et à une réaction froide de la part des politiciens qui ont mis en garde contre des suppressions d’emplois brutales. lep/mer/fz/ach